Et le recrutement par cooptation est une vraie tendance, puisque 1 embauche sur 3 serait, en France, pourvue grâce au "marché caché" c'est-à-dire que vous ne verrez jamais d'annonce paraître sur des sites d'emploi: tout le processus se fera par le bouche à oreille. Dans un article de Capital.fr, on nous apprend comment réseauter: la journaliste précise à très juste titre que réseauter ne signifie pas aller faire une diffusion de cartes de visites à tout-va, mais plutôt nouer des contacts personnalisés avec chaque membre du réseau, tout en restant le plus naturel possible, dans le but de s'entourer de personnes bienveillantes.

Actuellement, pour une femme, rien de plus facile que de se construire un réseau: les clubs, associations, groupes féminins n'ont jamais eu autant le vent en poupe, il suffit de voir le nombre d'émissions de télévision réalisées sur ces thèmes (dont Maman Travaille, d'ailleurs) "Je fais partie de 2 réseaux, un des anciens élèves de mon école, et un réseau de femmes. Ca m'a permis d'avoir des contacts, et alors qu'il y a quelques années, j'appelais les gens en disant "Je suis la femme de Monsieur D. aujourd'hui, c'est lui qui appelle les membres de mon réseau en se présentant comme le mari de Madame D." explique Charlotte, qui vient de décrocher un poste de responsable export dans une PME grâce à son réseau. "Lors d'une soirée, une autre membre m'a dit que son frère peinait à trouver une personne qui soit à la fois bonne comptable, bonne commerciale, et bilingue Italien. Il se trouve que j'ai ces compétences. Si j'étais restée chez moi ce soir-là, je n'aurais pas entendu parler de ce poste !"

Enfin, je vous rappelle ces 5 conseils pour développer votre propre réseau, à étoffer de votre propre expérience en la matière:

1/ Quand on vous propose un entretien d’embauche, allez-y. Pas forcément pour décrocher le poste, mais pour créer un contact : non seulement ça vous fera un bon entraînement, mais ce sera l’occasion d’échanger sur votre métier, et même si, au final, vous refusez le job ou que vous ne l’avez pas, vous aurez un interlocuteur au sein de l’entreprise.

2/ Ayez toujours des cartes de visite sur vous. Ainsi, au cours d’une soirée entre amis ou d’un salon, si vous discutez avec une personne qui travaille dans le même secteur que vous, vous lui glisserez votre numéro en partant. Et n’oublierez pas de prendre le sien.

3/ Gardez le contact avec vos anciens collègues. Même si vous n’avez fait qu’un stage, envoyez régulièrement un mail à votre ancien tuteur pour l’informer de votre évolution, ou appelez vos anciens collègues pour prendre de leurs nouvelles. Quand une opportunité se présentera, on pensera à vous !

4/ Inscrivez-vous aux associations d’anciens élèves... Pas besoin d’avoir fait HEC, maintenant, la plupart des facs, des Centres de Formation des Apprentis ou même parfois des lycées organisent des soirées de retrouvailles. A cette occasion, mettez de côté les rancoeurs du genre « Il ne me laissait pas copier sur lui en Espagnol LV2 » et allez parler avec tous vos anciens camarades : l’un d’eux est peut-être votre futur boss, ou… votre futur assistant !

5/ …Et sur les sites de réseau. Attention, on ne vous dit pas de faire le quizz « Quel légume êtes- vous ? » sur Facebook. Mais plutôt de remplir votre fiche LinkdIn ou Viadeo, et de les mettre à jour régulièrement. Sur ces sites, très consultés par les recruteurs, il n’est pas rare d’être abordé par des personnes qui travaillent dans le même domaine que vous. Si vous l’osez, vous pouvez même créer vous-même un groupe Facebook « Je fais de la reconfiguration de données et j’aime ça ! » et y inviter votre réseau ! Un moyen ludique de rester en contact…

Et de rappeler que Facebook et les blogs arrivent juste après la cooptation dans les méthodes de recrutement préférées des nouveaux DRH...