Macho ou féministe ?
Maman travaille s'améliore !

Vos messages pour Elisabeth Badinter

G_elisabeth-badinter

Vous le savez, nous avons beaucoup parlé d'Elisabeth Badinter récemment sur le blog Maman Travaille. Après France 2 et Canal +, c'est une autre chaîne de télévision qui s'intéresse au point de vue des mères actives.

Je ne boude pas mon plaisir d'avoir été sélectionnée par France 5 pour débattre pendant pas moins de 4 heures et participer à l'émission Les Maternelles: spéciale Badinter, en compagnie de quelques autres mères. 

Peut-être que certaines d'entre vous ont des choses à lui dire ? Si c'est le cas, n'hésitez pas, écrivez-lui un petit mot dans les commentaires: je lui apporterai tous ! A vos claviers...

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Commentaires

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olympe

mon avis très perso : y en a marre de la voir et de l'entendre partout. a laisser croire qu'elle est la seule féministe authentique de France.

Hélo

tu peux lui dire merci au nom des femmes

isabelle germain

Merci pour "l'Amour en plus" publié en 1980, merci pour la piqûre de rappel de son dernier livre. Mais pourquoi nie-t-elle l'impact de la publicité et des médias sur le sexisme ordinaire, quotidien, culpabilisant qui est en grande partie responsable de ce qu'elle dénonce ? Si tu arrives à caser la question et surtout à avoir une réponse je t'offre une coupe de champagne dans l'établissement de ton choix. Si tu veux des arguments pour alimenter la question je suis à ta dispo.

Mamamiiia

Tu peux lui dire qu'il existe des femmes ici au Québec qui allaitent et utilisent des couches lavables et prennent un an de congé parental d'une année et qui pourtant ont un excellent job de cadre et sont féministes en plus! Mon sentiment : son analyse rate la cible : rien ne sert de critiquer nos choix de maternage. Ce qu'il faut grandement critiquer, c'est qu'en 2010, la maternité est encore un frein à l'épanouissement économique des femmes. Je crois qu'elle est révolue l'époque où on devait s'excuser d'être femmes pour participer à la vie économique. Être mère est une dimension de ma personnalité et j'ai envie de vivre cette réalité. La clé, c'est de miser sur la parentalité : mettre les hommes dans le coups. Ici au Québec, ça fonctionne. Les hommes prennent leur congé parental à 70%. C'est sur ce plan qu'il faut débattre, par sur l'allaitement ou les couches lavables.

jlkhhqac

Aujourd'hui il y a inégalité salariale H/F. Le patronat tient compte des périodes de grossesse et de la disponibilité des femmes dans la rémunération de celles-ci (à cause de l'éducation des enfants). C'est pourquoi certaines associations souhaiteraient voir apparaître la reconnaissance du "métier" de parent pour compenser l'inégalité salariale (rémunération+retraite) qui touche les femmes !

- Les femmes demandent une reconnaissance salariale.

- De nombreux hommes demandent la reconnaissance de leur statut de père.

La discrimination contre les pères de famille est criante. Dans 9 divorces sur 10 les JAF accordent la garde à la mère car elles pensent qu'un père ne peut aimer ses enfants, ni même l'éduquer, aussi bien qu'une mère.

Opter pour des lois du genre discrimination positive pour les femmes ne fera qu'enfermer un peu plus les femmes dans un rôle qu'elles ne souhaitent pas forcément, car le patronat considère comme normal que ce soit les femmes qui élèvent les enfants. Le risque serait qu'elles restent définitivement à la maison ! C'est aussi pour cette raison qu'il est très difficile pour un homme d'obtenir un temps partiel.

Si les aspirations des femmes sont freinées par le patronat, celles des hommes le sont aussi par le patronat et par la justice familiale.

La solution est de reconnaître la parentalité du père et d'encourager les pères de famille qui veulent s'occuper des enfants. C'est ce qui se pratique depuis plus 30 ans dans les pays nordiques.

SW

J'ai pleinement confiance en toutes tes lectrices pour alimenter la base de bonnes questions. Pour le reste, comme je suis contente pour toi !...

maman@home

A star is born ;-)

mlaure

bravo !
dire tout d'abord merci pour cette (re) mise au point : oui nous avons le choix, allaitement au sein ou biberon, couches jetables ou lavables, travail ou pas etc etc tous les choix se respectent à partir du moment où ne mettent pas en danger la vie d'autrui, sont voulus et ne sont pas subis/influencés pour de mauvaises raisons
et lui dire que le combat est à porter, à mon avis, sur la volonté de la société à laisser les femmes et les hommes vivrent leurs choix librement en les accompagnant mieux, en leur proposant plusieurs possibilités à chaque fois ce qui veut dire :
- ne pas culpabiliser les femmes qui allaitent ou donnent le bib à la maternité selon la propre opinion des personnels
- des congés parentaux mixtes et plus longs si on le souhaite
- de réelles avancées sociales pour les mamans qui travaillent en terme de mode de garde, d'évolutions de carrière etc...
mlaure, cadre à temps plein dans le privé, maman à temps plein de n° 1 5 ans, n°2 et n° 3 2 ans, conjointe à temps plein...et qui voudrait bien une baguette magique :-))

Emilie

lui dire juste MERCI

Daph

Bonjour, marlene je te poste un comment demain matin ultra tot. J'espere
que ca sera encore
bon....

Daph'

Bonjour,

Merci Marlène pour cette opportunité.
J'aimerais savoir ce que Madame Badinter pense de l'organisation des temps de vies aux Pays-Bas.... Ici en France, le temps partiel est considéré comme étant un frein à la carrière professionnelle de la femme. Il est vu comme quelque chose que l'on subi. Aux Pays-Bas le temps partiel est le mode de fonctionnement des familles monoparentale et des familles "traditionnelles"...Le temps partiel n'a pas de genre non plus. Il est proposé aux deux parents dès la naissance des enfants. De cette manière, l'enfant est choyé par ses parents et l'éducation est une réelle affaire familiale et non maternelle. La femme est donc épanouie car elle garde un contact avec son enfant et peut jouer son rôle de mère et ne ralenti pas sa carrière plus que le père.... Il y a donc une réelle parité dans la parentalité aussi. voila. j'espère que la question n'arrive pas trop tardivement.
Merci à vous deux.
Très cordialement,
Daph'

Blandine

Lui dire merci pour dénoncer la culpabilisation des mères, cette lancinante culpabilité qui ronge les femmes quoi qu'elles fassent... qu'elles travaillent ou pas, se lèvent très tôt et travaillent plus que les autres, qu'elles enchainent deux métiers: femme active puis maman...

Mais lui dire aussi que le progrès est en marche, du moins dans mon entourage et chez moi, les pères s'impliquent et trouvent ça normal à juste titre

Blandine

et lui dire aussi qu'on peut être écolo ET féministe :)

nicole

Bonjour,

De tout coeur avec les mamans qui travaillent et s'enrichissent, moralement et intellectuellement, en sortant de chez elle pour rencontrer la Vie.

Françoise Dolto disait déjà que l'important n'est pas le nombre d'heures passées avec ses enfants mais la qualité et l'intensité des rapports qu'ils peuvent entretenir.

Madame Badinter a tout à fait raison. Nous sommes adulte, responsables et capables de faire nos choix toute seule. Il faut beaucoup d'énergie pour résister à la pression bien plus importante qu'il y a 20 ans.

Les filles accrochez vous décidez !

Si vous n'allez pas bien vous enfants n'iront pas bien et vous ne pourrez pas construire de relations harmonieuses et responsables.

Isabelle

Bonjour,
Voici mon avis à moi: http://la-pachamama.blogspot.com/2010/03/ici-aussi-un-billet-contre-elisabeth.html

Eloïse

c'est quand l'émission?

Une autre Claire

Bojour Marlène, c'est une super idée de nous proposer de nous exprimer !
Je ne te cache pas que comme nous sommes perdus au fin fond de l'afrique c'est quasi impossible de trouver son livre, cependant ca fait une semaine que je lis avec attention ses interviews et surtout les réponses de chiennes de garde, des vertes de rage, etc... J'en arrive à remarquer que beaucoup de nos mères, aujourd'hui devenues grand-mère semblent vraiment adhérer a la thèse d'Elysabeth... Pourtant elles ont vu beaucoup de choses concernant l'IVG, les couches jetables, les inégalités homme-femme, etc. Elles nous ont aussi élevées pour la plupart sans (ou peu) nous allaiter car c'était vraiment pas dans les courant de pensées ou par manque d'informations (je pense à l'exemple de la Bretagne dans les années 70). Bref, on semble quand même bien s'en sortir, nous n'avons pas la peau des fesses détruites par les couches jetables et je ne me sens pas en déficit affectif d'être allée à la creche (ma mère préparait un concours d'infirmière). Finalement c'est ma propre mère qui m'a fait remarquer qu'elle ne s'était pas battue pendant des années contre la douleur pour que j'accouche comme elle sans péridurale ou qui m'a répondu que je n'étais ni la première ni la dernière et qu'il fallait me batre quand à mon retour de congés mat mon collègue était devenu mon chef...Bref tout ca pour dire que j'ai l'impression que nous sommes plus dans une conflit de société que dans un conflit Femme/Mere active que Femme/Mere au foyer et que finalement le débat dévie au lieu d'essayer de défendre nos droits professionnels, et de soutenir la possibilité d'avoir le choix de la péridurale, d'allaiter, de laver ses couches, de faire ses pots, etc... chacune défend sa paroisse en culpabilisant de ne pas avoir pu/voulu choisir l'autre choix. Bref je te souhaite bon courage et j'espère sincèrement que le débat ne déviera pas trop vers les clichés, ce qui gâcherait le message à faire passer.

maitena

Tu as très bien dit ce que je pensais "Une autre Claire" ;-)
Les mères d'aujourd hui sont les filles des féministes d'hier qui avaient remis en question le modèle de leur propre mère. Est ce que ce n'est pas naturel que les mères actuelles remettent en question le modèle de leur mère?

Pourquoi s'en prendre à certaines femmes plutot que d'aborder d'autres sujets? Est ce qu'on se tire pas une balle dans le pied?

Est ce qu'elle est consciente que l'insouciance des années 70 a eu pour conséquence une moindre vigilance à l'égard du bien-être des enfants?

lorenza

Je ne trouve pas qu'elle respecte les femmes,traiter certaines mamans d'ayatollah de l'allaitement,faire passer les mamans qui utilisent des couches lavables pour des arriérées,ce n'est pas respecter les femmes,et ne pas comprendre que la maternité est pour beaucoup de femmes plus important que la carrière,c'est bien mal connaître la psychologie féminine,je la trouve très rétrograde style féministe des années 70 qui n'a pas évolué,je n'aime pas l'image des femmes qu'elle prône,je n'aime pas du tout son discours,je ne me reconnais pas dans les "valeurs" qu'elle défend,ni dans l'image du féminisme qui est la sienne.

bbm

Elisabeth Badinter est la propriétéiare de Publicis pourquoi voulez vous qu'elle aborde l'impact de la pub sur le sexisme ....?

Lucie

Suis total d'accord avec cet edito : ))
lucie

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Aux armes, la femme est en danger

Dans sa dernière livraison intitulée Le Conflit, la femme et la mère, l’écrit vaine nous ressert une louche de ce bon vieux féminisme post-soixante-huitard. L’ordre naturel est l’ennemi désigné, enfin un des nombreux qu’elle entreprend de cibler. Comme si un enfant avait besoin de sa mère, surtout dans ses premières années, pour acquérir les armes qui lui seront nécessaires pour qu’il puisse développer harmonieusement sa personnalité. Il est vrai que l’état actuel de notre saine jeunesse de France n’a rien d’alarmant. Tous ces jeunes abandonnés à eux-mêmes n’ont pas besoin de la tendre férule de maman. Bien sûr. Qu’il se trouve plus de 500.000 jeunes pour consommer quotidiennement du cannabis n’a strictement rien à voir avec la privation de tendresse maternelle. Et je ne parle même pas de la multiplication des « incivilités » qui font la joie des abonnés à la rubrique des chiens écrasés.

Elle nous vante la faculté que les mères française ont a "déléguer" à une institution ou a une mère de substitution leurs enfants. Ont-elles le choix ? Economiquement parlant on en doute. Elle omet de dire la mortalité importante des nourrissons confiés aux nounous du début du siècle. Une "délégation qui a coûté cher aux enfants eux même. Mais on imagine que cette femme avait, elle, un substitut maternel at home, grassement payé et trié sur le volet, issu de la plus huppée des agences de nounous chicos.

Quelle chose horrible que ces mères qui abandonnent temporairement ou durablement leur carrière pour allaiter bébé, lui préparer ses repas plutôt que de le nourrir avec des plats à réchauffer. Pour Elisabeth Badinter il n’y a rien de plus immonde qu’une femme qui met de côté toute ambition professionnelle, ne cède pas aux sirènes du « Moi d’abord », du « Jouir sans entraves ». Cela fait d’elle une traîtresse, une salope qui doit être dénoncée par ses sœurs car elle est coupable du pire crime qui soit : rendre le pouvoir aux hommes.

Mais la cohérence n’est pas une vertu cardinale chez Dame Elisabeth. Comment arrive-t-elle à concilier son discours avec sa situation personnelle ? Comment celle qui lutte contre la « victimisation du genre féminin » peut-elle dans le même temps être la deuxième actionnaire du groupe Publicis, dont elle détient un peu plus de 10% du capital et qui lance ce genre de campagne :

Quand ce genre d’activité permet d’assurer un patrimoine estimé à quelques 460 millions d’euros, plaçant l’écrit vaine parmi les 500 plus grosses fortunes de France, il est clair que l’on peut mettre ses convictions de côté. D’ailleurs, lorsqu’on la presse de s’expliquer, elle botte en touche, un peu gênée, mais ce genre de désagrément est vite oublié, après tout ça fait aussi partie du business.

http://koltchak91120.wordpress.com/2...est-en-danger/

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