Un anniversaire à organiser et pas d'idées ou peu de temps à y consacrer ?

Une "maman-qui-travaille" a pensé aux parents occupés et a mis au point des chasses au trésor "clés en main", prêtes à cacher. Avec une animation comme celle-là, vous êtes sûres du succès de votre  mini Garden Party !

Bon, d'accord, notre titre est un brin présomptueux. Mais nous avons appris avec un grand plaisir que le Conseil régional d'Île de France avait décidé ce mois-ci de ne plus  (pas ?) accorder de subventions aux crèches privées religieuses.

Le réseau Maman travaille se réjouit de cette bonne nouvelle, qui fait, pour nous, suite entre autres à notre pétition, mais aussi aux protestations de milliers de citoyens, parents ou non, choqués qu'on attribue des sommes inimaginables à des crèches privées religieuses (qui ou refusent les enfants d'une autre confession - cas le plus fréquent - ou les accepte pour les endoctriner) alors que tant de parents, qu'ils aient une religion ou pas du tout, peinent pour obtenir une place en crèche, faute de place car faute d'argent public.

Maman travaille réaffirme son attachement aux principes républicains de liberté, égalité et fraternité, et se ravit que des bébés d'origines et de cultures différentes puissent faire leur sieste dans des berceaux côte à côte, sans avoir été acceptés en raison de telle ou telle croyance de leurs parents. Au moment de notre pétition, de nombreuses personnalités de toutes confessions et de toutes origines avaient affirmé leur attachement à ce qu'on appelle le "vivre ensemble" et considéré, comme nous, qu'il s'agit là d'une discrimination envers à la fois les autres religions; mais aussi les personnes "sans religion" ce qu'est, par définition, un bébé.

Merci aux élus PRG-MUP et PG de s'être levés pour nous contre cette injustice, injustice qui devrait révolter l'ensemble des élus républicains. Merci à la Libre Pensée de Paris et à l'IRELP pour l'info.

Marlène

Parce que Maman travaille défend tous les droits des femmes, y compris celui à disposer de leur corps et de choisir leur maternité, nous relayons cette invitation à une Conférence publique sur le droit à l’IVG.

Vous le savez peut-être, le droit à l’IVG est menacé. Menacé par certains Etats d’Europe qui luttent pour ce qu’ils appellent « le droit à la vie », menacé par certaines idéologies religieuses  intégristes de tous bords, menacé par les scores faramineux que l’on prête à des partis français anti-avortement, menacé par les subventions publiques de plus en plus faibles, menacé par le déremboursement de l’IVG prévu dans certains programmes politiques en vue de 2012…

                   

Travailler de chez soi, c’est déjà pas facile, même si, comme tous les potes te le répètent, t’as pas le droit de te plaindre vu que tu prends pas le RER matin et soir. Alors avec un enfant dans les pattes, le bonheur est démultiplié.

Pendant ma grossesse, un « on » bienveillant (et à qui je filerais bien un coup de pelle) m’a dit que travailler avec un bébé, c’était simple : ça dort tout le temps ces petites choses, et pendant leurs rares minutes d’éveil, ça fait gentiment des bulles au fond du transat ou des sourires sur le tapis d’éveil. Et moi, toute nullipare que j’étais, encore innocente et naïve, je me suis empressée d’y croire. Comme j’étais mignonne, tiens.