Actualités de mamans actives Flux

Connecting women : retour sur le 1er salon de la mixité

Créé par Emmanuelle Gagliardi, déjà à l’origine du portail « Interdit aux hommes » et du magazine L/ On Top, consacré à la réussite au féminin, le 1er salon de la mixité, Connecting women, s’est tenu à Paris le 16 décembre dernier.

Un salon sur un thème porteur, avec un concept original : en effet, sur place, on retrouvait aussi bien de grandes entreprises françaises et internationales que des réseaux de femmes. Une belle manière de mettre en valeur les actions des réseaux, trop souvent méconnus.

Lire la suite "Connecting women : retour sur le 1er salon de la mixité" »


Le top 10 des parents d'élèves pénibles

Avec la complicité de C.S., professeur des écoles

ParentsdelevesRediffusion décembre 2010

 

Parents, vous avez sans doute remarqué que, à l'école, vous n'êtes plus des êtres humains. Vous êtes des parents stéréotypés: malgré vous, vous entrez dans un rôle que vous ne quittez plus - ou alors une fois vos enfants entrés sur le marché du travail. Mais lequel ? Et vous enseignants, comment calmer ces parents d'élèves pénibles ?

- le parent "Champion du monde"
"Quoi..? Une activité ''bébé nageurs" ? Mais c'est une blague ! Eudes sait nager le crawl, la brasse et le papillon depuis l'âge de 8 mois ! Ah, ah, les bébés nageurs... vous en avez de bonnes..."
Pour le parent-Champion du monde, la vie est une course qu'il convient de gagner. L'important n'est pas de participer. Par exemple, quand il monte l'escalier, le parent-Champion du monde encourage son fils: "go, go, go, vas-y dépasse tous les autres, tu vas être le premier..." en lui tendant des bouteilles d'eau vitaminée.

Enseignants, comment le calmer ? Lui rappeler que son enfant va finir par faire une crise d'ado à 15 ans et lâcher sa boîte à bac pour aller vivre dans la rue avec son chien et des amis punk.

 

Lire la suite "Le top 10 des parents d'élèves pénibles" »


Comment rebondir après un congé parental: les petites leçons des mères célèbres

Rediffusion février 2011

 

Vous êtes en congé maternité / au chômage / en congé parental. Vous vous demandez si, à votre retour sur le marché du travail autour de 2022, vous ne serez pas trop vieille / dépassée / morte.

Rassurez-vous: pas forcément. Si Maman travaille milite activement pour développer la carrière des mères, et faire en sorte que maternité ne rime pas avec arrêt brutal de travail (d'ailleurs, çe ne rime pas du tout) nous n'en sommes pas moins un réseau informé des réalités... et parfois, celles-ci sont brutales.

Cette semaine, vous avez été presque dix à écrire en même temps (un complot ?) au mail dédié de ce blog pour faire part de vos inquiétudes, comme Aurélie, 31 ans, qui explique "J'ai du démissionner faute de mode de garde pour ma fille" ou Nadia, 34 ans, ancienne chef de projet, qui raconte qu'avec la naissance de son troisième, elle ne peut plus suivre le rythme et a opté pour un congé parental, voire Carolina, 26 ans, qui attend son premier enfant et vient de se faire licencier (licenciement économique donc incontestable devant les prud'hommes, dans son cas).

Ces mères actives se demandent si une pause va mettre fin à leur carrière. D'instinct, j'aurais envie de leur répondre oui. Mais cela ne leur remonterait pas vraiment le moral, n'est-ce pas ? A la place, Maman travaille vous propose de chercher des femmes qui ont interrompu leur carrière pour élever leurs enfants en bas âge (bien que celles qui travaillent les élèvent aussi nous sommes on ne peut plus d'accord là-dessus, évidemment) et ont réussi à remettre leur carrière sur les rails, en nos inspirant de leurs réussites:

 

Lire la suite "Comment rebondir après un congé parental: les petites leçons des mères célèbres" »


Meurtre d'Agnès: la loi de l'offre et de la demande

Des finances au plus mal, une Présidence d'établissement "à distance" assurée par des businessmen sans aucune compétence éducative... derrière sa façade humaniste, le collège-lycée international Le Cévenol à 12 000 € par an et par élève a tout d'un véritable centre de profit.

Depuis que la jeune Agnès a été retrouvée, violée et tuée par un "camarade" de classe du collège-lycée "international" Le Cévenol, de nombreux dysfonctionnements émergent et amènent les pouvoirs publics à s'interroger. Des parents d'élèves inquiets se posent des questions, et notamment:Pouvait-on prévoir ce qui allait arriver, et à défaut, l'éviter, avec un meilleur encadrement pédagogique ? L'intégrité physique des jeunes filles est-elle à passer en pertes et profits ? Faut-il qualifier ce crime de "féminicide" ? Un tel drame aurait-il pu se produire dans un établissement public laïc et gratuit ? Son assassinat dans des circonstances atroces est-il la conséquence de la course au profit de l'enseignement privé ?

Le personnel de direction était-il incompétent ? La question semble accusatrice et pourtant, nous avons découvert des éléments surprenants sur la façon dont le Collège-Lycée Cévenol est dirigé...

"Dans le privé, la mode est d'aller chercher des directeurs d'établissements qui ne sont pas des professionnels de l'éducation nationale" souligne la proviseur-adjointe d'un établissement public de Bourgogne. En effet, si devenir chef d'établissement d'un collège ou d'un lycée publique nécessite d'avoir obenu plusieurs concours, ("Dans mon cas, école normale, plus de vingt ans d'enseignement, puis obtention d'un concours et formation à la direction d'établissements" souligne la proviseur-adjointe interrogée) n'importe qui sans formation ou expérience du secteur peut, dans le privé, diriger un établissement.

Des amateurs ? Amateurisme, c'est le terme utilisé sur France 2 par une mère d'élève ayant retiré son enfant de l'établissement. Elle se plaint aussi de laxisme et du manque de professionnalisme du collège-lycée Cévenol... nous avons voulu creuser.

Dans le cas du collège-lycée Cévenol, le directeur Philippe Bauwens ne présente pas, contrairement à l'usage, sa biographie ou son parcours professionnel. L'organigramme de l'établissement propose de contacter divers responsables (tennis-études, secrétariat...) mais l'équipe de direction semble être réduite à son strict minimum.Si c'est bien Philippe Bauwens qui dirige au quotidien, il est soumis à une Présidence qui, elle, n'exerce pas sur place. D'ailleurs, exerce-t-elle ?

Claude Le Vu, le Président, semble avoir plus un profil d'homme d'affaires que de spécialiste de la pédagogie: dans une récente allocution aux élèves de l'établissement, il parlait de "pérennité" des comptes, de Conseil d'Administration, de ses envies de développement... "Un discours complètement décalé et incongru pour un chef d'établissement public !" lance la proviseur-adjointe interrogée. "Projet d'établissement, pédagogie, équipe éducative, règlement intérieur: voilà ce qui devrait conduire son action. Pas son bilan comptable. A un moment, il va falloir arrêter de permettre au tout-venant d'ouvrir des collèges ou des lycées..." (Le Cévenol avait été ouvert dans les années 30 par deux pasteurs.)

En effet, ce diplômé de l'ESSEC se présente lui-même sur ses différentes biographies comme "directeur d'un centre de profit" et ne mentionne ses fonctions de Président de l'établissement qu'accessoirement, comme "activité associative", en marge de ses "vraies" activités professionnelles, conjuguées à de l'enseignement à l'ESSEC et à une fonction d'administrateur d'association de dririgeants. On comprend qu'il ait pu manquer de temps, même avec toute la bonne volonté du monde, pour consulter les fiches d'inscriptions...

Lire la suite "Meurtre d'Agnès: la loi de l'offre et de la demande" »