Loin de moi l'idée de vous chanter un couplet sur l'air de "on vous ment, on vous spolie" mais... quand même. Les médias ont un traitement de l'information de plus en plus masculin et ce n'est pas moi qui le dis, c'est Isabelle Germain, la Vice Présidente de l'Association des femmes journalistes et fondatrice du webzine Les NOUVELLES News.

En tant que "professionnelle des médias" à présent, je ne peux malheureusement que confirmer cela. Les sujets dits sérieux sont réservés aux signatures d'hommes, un témoin femme n'est pas crédible dans un article et on préfèrera toujours la présenter comme une mère de famille / la femme de quelqu'un / une ménagère.

L'histoire:

Marie a une adolescence difficile. Entourée par une soeur un peu transparente et des parents dignes de J'aime ma famille (sa mère part vivre à l'étranger et son père est aussi fauché qu'alcoolique) elle vit dans une sorte de maison médicale de banlieue, non chauffée, où elle se nourrit de riz et de bouillon à rien.

Elle tente de fuir par l'esprit, sort, s'habille court, voit des garçons, essaye des drogues. Elle subit plusieurs agressions, des viols aussi qu'elle n'ose pas appeler ainsi ("c'était le copain d'un copain (...) je n'avais qu'à pas monter chez lui").

Comme toutes les adolescentes dans une situation affective et matérielle difficile, elle cherche un eéchappatoire. Elle le trouvera, un jour, presque par hasard, dans la religion. On lui parle de l'Islam. Rapidement, elle est séduite par la philosophie dont on llui dit du bien et veut se convertir. d'emblée

Elle n'a aucun mal à le faire en allant démarcher des "barbus", dans la foulée, l'homme qui l'a incitée à se convertir lui trouve un mari, Karim. Elle l'a vu trois fois mais qu'importe, il a rêvé qu'il l'épouserait et puis la communauté y est favorable. Comme le veut la coutume, elle change de prénom et devient Nejma. 

Comment rester amants quand on devient parents ? Voilà une vaste question que nous traitons souvent, sur Maman Travaille. Mélanie Schmidt-Ulmann a décidé d'y répondre dans un livre de 228 pages publié au Editions Leduc et paru cette semaine.

Décidément, les entrepreneuses ont le vent en poupe. Entre les livres sur le sujet, le Prix de la Mompreneur, le Prix de l'Entrepreneuse... Quand j'ai entendu parler du livre de Sandra Le Grand, créatrice de CANALCE, je me suis demandé ce que cet ouvrage allait apporter de plus.

J'ai été très agréablement surprise, je ne l'ai pas lâché pendant trois jours, j'ai surligné de nombreux passages et j'ai été déçue de devoir quitter Sandra Le Grand arrivée à la dernière page, comme quand vous refermez un roman en vous disant que le héros va vous manquer.