Des livres et des blogs Flux

Rentabilité familiale & friendly working par Jeveux1bébé

L'auteure de Je veux un bébé partage avec Maman travaille ses conseils insolites et décalés sur la rentabilité du temps familial...


Ne jamais mélanger professionnel et privé.
Dans ton agenda, au milieu de tes rendez-vous pro. de 14h et de 16h, tu as une rubrique pour ta fille. "acheter-cadeau-anniversaire", de 15h à 15h45. Elle aussi, est planifiée dans ton agenda, elle a un créneau horaire et même une couleur, le rose, pour bien séparer, c'est ta fille quand-même ! Tu passes la chercher chez la nounou, comme on va attraper un colis. Tu lui fais un gros câlin et des papouilles en espérant qu'elle ne sera pas top casse-pied parce que la journée a été pénible.

Il faut s'organiser.
En rentrant chez toi, tu gardes la cadence : cuisiner, mettre la table, manger... 35 min.
Soudain survint un élément inopiné à inclure dans le travail à la chaîne du soir.
Est-ce que je donne le bain avant de manger ou après manger ? Ni l'un, ni l'autre, le moment le plus productif est pendant la cuisson. 2 activités en une. Le temps est précieux il faut le capitaliser, remplir chaque minute pour ne pas le perdre et... Manger cramé.

Optimiser le temps libre.
Fabriquer des moments intenses, des souvenirs inoubliables avec les gens que tu aimes.
Prend bien les photos, immortalise tout ça pour "diffuser" à tous ceux que tu connais l'album de ta vie, aussi immatériel que l'est devenue ta vie, d'ailleurs. Ton réseau social à écran tactile et tes amis.jpg sont plus vivants que ton salon. Bon, repassons IRL, le conjoint râle.
Tu penses à accorder autant de temps à ton ainé qu'à ton cadet, tu n'oublies pas d'être femme et tu consacres du temps à ton couple aussi. Avoir des moments "rien qu'à deux" c'est important ! RDV pour faire "faire l'amour" dimanche après-midi pendant la sieste des petits.

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Virage en vue chez Maman travaille...

Chères membres ou lectrices de Maman travaille,

 

Le but du réseau "Maman travaille", créé en 2008, était clair:

1/ Fédérer les mères actives désireuses de partager les problèmes rencontrés et les mettre en relation avec d'autres mères actives pour créer un véritable réseau;

2/ Agir comme un genre de mini-lobby auprès des entreprises et des pouvoirs publics pour mettre en lumière les problématiques liées à la conciliation carrière / maternité, mais aussi à la parité en entreprise et en famille, aux relations entre les employeurs et les salariés, et à la vie des mères actives en général.


Quand je vois le nombre de partenariats, embauches, rencontres, vocations, nées de Maman travaille, je me dis que l'objectif 1 est atteint. Quant à l'objectif 2, nous avons depuis été rejointes dans nos actions militantes (preuve que cette thématique était dans l'air du temps) par des institutions qui, ne nous voilons pas la face, pèsent plus lourd que notre réseau  telles que l'Observatoire de la Parentalité - même si je ne suis pas toujours d'accord avec eux - l'Observatoire de la Responsabilité sociétale en entreprise, et même quelques syndicats. Depuis 2008, plusieurs autres médias sur le thème des mères actives ont été créés.

Des déléguées de Maman travaille ont été reçues par des mairies, des secrétariats d'Etat, des ministères, des DRH - et ce sans que nous ne le relations toujours sur le blog. Moi ou d'autres avons été invitées à intervenir dans plusieurs conférences dédiées au sujet. Il reste du travail à accomplir, mais nous avançons.

Pourquoi avoir créé un blog ? Pour fédérer le réseau autour d'un rendez-vous virtuel et pouvoir garder le contact, débattre entre les rendez-vous. Et aussi parce que je baignais dans le web via mon activité professionnelle. Faut-il le préciser, le but de ce blog n'a jamais été de gagner des cadeaux (que j'ai toujours refait gagner aux lectrices), de devenir "blogueuse influente" (terme qui ne veut rien dire, je reste convaincue que les gens qui disposent d'une réelle "influence" économique, sociale ou autre n'ont pas besoin d'un blog pour l'afficher et pas le temps de l'animer)

Maman travaille n'a, faut-il le préciser, jamais été un blog journal intime, (et ceci dit avec beaucoup de respect pour ces blogs, souvent très bien faits) je n'ai pas raconté mes vacances, mes anniversaires, ma vie de couple ou posté des photos personnelles, et j'ai tenté d'éviter le prêt-à-penser et le syndrôme de la capitaine des pom-pom girls.

Mais in fine, le blog a été un vrai booster pour le réseau Maman travaille,  qui n'a pas cessé de grandir, m'attirant tantôt de longs mails de félicitations ou de remerciements après avoir repris le travail, déculpabilisé ou osé s'affirmer, tantôt les foudres de lectrices voulant me faire l'égérie de combats qui ne sont pas les miens (la guerre anti-allaitantes par exemple) confondant image "publique" et véritable personnalité ou m'attribuant des facultés que je n'ai pas (trouver un job en deux jours à une inconnue, par exemple). Pas mal de quiproquo dus à l"'exposition" relative et à tout ce que ça engendre, donc, mais surtout beaucoup de belles rencontres et la conviction renforcée qu'il y a un vrai problème autour de l'activité professionnelle des mères, et qu'ensemble nous pouvons apporter des solutions à ce problème.


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Mère épuisée: Stéphanie Allenou témoigne dans un livre sur le burn-out maternel

  Mère épuisée maman travaille stéphanie allenou
Mère épuisée: dans un livre à paraître le 23 mars (EDIT le livre est sorti le 2 mars) aux éditions Les Liens qui Libèrent, Stéphanie Allenou confie son témoignage en toute franchise autour de l'épuisement maternel.

C’est un tabou dans le marasme de la maternité – un de plus. Sur Maman travaille, on le sait bien : la « Mère » n’a pas le droit à l’erreur. A l’imperfection. On a d'ailleurs tôt fait de se voir mettre ou de se mettre soi-même dans la case des mères indignes, de se sentir incapable, pas à la hauteur... ce qui est une simple question d'estime de soi et de confiance prend des proportions énormes avec les enjeux de la maternité, la fatigue, le manque de sommeil, les tâches répétitives, l'isolement... et peut mener à des formes dé dépression, ou de burn out. De la maternité (où la naissance est chosifiée) à l’école (où arriver à l’heure est un défi en soi) en passant par l’incompréhension de la famille et le partage inégal des tâches ménagères, les mères épuisées sont plus nombreuses qu’on le croit.

Après sa rencontre avec une psy spécialiste du sujet, Stéphanie Allenou a donc décidé d’écrire un livre sur son expérience : les rouages qui l’ont menée à l’épuisement, les conséquences de cet épuisement maternel (la maltraitance, la dépression) et les conseils aux autres mères qui veulent s’en sortir. Car elle en est sortie.

Plusieurs thèmes se dégagent, à la lecture de ce livre dont le principal mérite est de faire, sans tabou, la lumière sur un phénomène méconnu :

1 A la naissance de l’épuisement : l’accouchement

"Personne ne me dit : « C’est maintenant que vous allez faire naître votre enfant ! » On me dit juste : « Poussez ! » Je pousse. Je dis que j’ai envie de vomir. Elle me répond : « Ah non, ça n’est pas le moment ! » Ma bouche se remplit de liquide… que je garde poliment jusqu’à la fin pour ne pas en mettre partout. Je me souviens de mon agacement…"

"C’est à la fin de l’accouchement que j’ai vraiment l’impression d’être écartée de ce qui se passe. On a plus arraché ce bébé à mon corps que je ne l’ai fait naître. (…) Mais, au niveau humain, quelques paroles auraient suffi pour que je vive mieux ce moment de l’« expulsion »"

 

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Maman travaille au dîner de blogueurs d'Eric Besson, au Ministère

Peut-être en avez-vous entendu parler: Eric Besson a organisé jeudi soir un dîner réunissant une quinzaine de blogueurs / blogueuses et acteurs du web, au Ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie. J'étais invitée, je vous raconte.

On s'en fout, on n'y va pas, on n'a qu'à se cacher sous les draps...

Rendons à César ce qui est à Natacha Quester-Séméon, c'est elle qui, étonnée d'être la seule femme au premier dîner de ce type organisé en 2008, a oeuvré en coulisses pour que ce dîner-ci soit mixte. Merci à elle, donc, d'avoir insisté et joué de son influence (selon les propres termes d'Eric Besson) pour que les femmes soient aussi représentées. Ni plus, ni moins, mais aussi: arrêter d'exclure 51% de la population semble être un préalable incontournable à toute consultation, surtout quand on sait le pouvoir économique que représentent les femmes sur Internet, premières utilisatrices, (blogs, forums, réseaux sociaux) premières acheteuses et même entrepreneuses (voir notre liste)

Alors, y aller ou pas ? Pour être honnête, de but en blanc, Eric Besson n'est pas à la base mon ministre préféré. Sans dévoiler quoi que ce soit de mes opinions politiques personnelles, en tant que citoyenne, mère, descendante d'immigrés, élevée en cités HLM, membre du Bondy Blog, favorable à une nationalité française attribuée sur simple demande, ou tout ça à la fois, je ne porte pas dans mon coeur les thèmes de "l'immigration" et de "l'identité nationale" dont il est, heureusement ou malheureusement, indissociable dans l'inconscient collectif.

Pourtant, je n'ai pas hésité une seconde à dire oui. D'abord, parce qu'il ne s'agit pas d'un dîner sur le thème "les fans et les partisans de l'identité nationale" et qu'Eric Besson a désormais en charge le Ministère de l'Economie numérique. Ensuite, parce que via Maman travaille, nous réclamons toute l'année d'être reçue par les pouvoirs publics (Anne Hidalgo et Nadine Morano ayant été les premières à nous répondre sur ce point), ce serait faire preuve de mauvaise foi que d'esquiver l'invitation. Quelqu'un a dit sur Facebook: "on vous siffle, vous accourrez". Je réponds oui, même si la formule est plutôt vilaine. Pour ma part, à chaque fois qu'un élu ou un représentant de l'Etat voudra bien écouter nos propositions, j'irais.

Enfin, parce qu'il ne faut pas, à mon sens, rater une occasion de discuter. Ce n'est pas en restant chez soi et en faisant une ronde avec des gens qui pensent la même chose que soi qu'on va pouvoir faire avancer les choses. Je n'ai pas l'habitude de fuir la confrontation - ou plus simplement, le débat et l'échange, la discussion.

Les femmes, pas "politiques" ?

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