Tout le monde parle de Milan, ville de l'expo universelle 2015, en ce moment ! Mais quel Milan voulez-vous visiter...? Suivez le guide pour un Milan autrement & en famille !

Globalement, la ville de Milan est bien desservie par les transports en commun: métro, bus, tramway, vélos en location... Donc, ça vaut le coup de sortir du centre historique certes magnifique mais hors de prix; et de sortir des quartiers les plus touristiques pour trouver un peu plus d'authenticité. 

Par exemple au Nord du quartier Bovisa, ex quartier industriel, métro Maciachini, un coin "populaire" comme on dit avec taxi-phones à gogo.

Avant votre départ, prenez le temps d'étudier un peu les "zones" de Milan: certains coins résidentiels sont un peu isolés tandis que d'autres sont pourvus en commerces de proximité.

A quelques pas, le quartier ultra-agréable et plus "bobo" d'Isola. Maciachini est desservi par le métro, directement relié au Duomo en quinze minutes environ. D'un quartier à l'autre, les prix varient du simple au... x10 ! 

Une pizza dans le "quatuor d'or" (entre Gucci, D&G etc...) reviendra à environ 35 euros par personne, contre à peine 3,50 euros dans une trattoria de quartier. 

Ci-contre, une carte piquée sur la page Facebook de la pizzeria Alla Fontana, que je vous recommande: plats délicieux et maison, serveurs adorables avec les enfants, chaises et glaces rigolotes spécialement pour eux, prix abordables...

Et petite terrasse sur la rue avec ambiance "comme à la maison." Pas de la haute gastronomie, mais de la véritable Italie comme dans une chanson de Totto Cutugno ;)

Comment sont les Milanaises et les Milanais ? Adorables. J'ai rarement visité une ville aussi "kids frienldy", aussi adorable avec les enfants. Cette ville "à taille humaine" offre une véritable place aux familles.

Avec l'Expo Universelle 2015, Milan est prête à recevoir les touristes comme il se doit et il n'est pas rare que chacun/e fasse l'effort d'essayer de comprendre ou de parler le Français ou l'Anglais, pourvu que l'on fasse l'offert de dire quelques mots en Italien... Si vous n'êtes encore jamais allés en Italie, sachez qu'on dit familièrement "Ciao !" pour dire bonjour et au revoir, "Grazie", "Prego" (merci et je vous en prie)... le reste vous viendra facilement sur place.

On le sait peu, mais la ville de Milan est une véritable "ville verte". Des éco bâtiments et des éco quartiers sortent de terre et les consommations alternatives ou collaboratives y sont plutôt développées: SEL, paiement au chapeau, covoiturage, colocation y sont légion. 

Cette semaine, dans une tribune très partagée du Huffington Post, une écrivaine a déclaré ne pas vouloir savoir si les autres mamans travaillent ou pas, allaitent ou pas, vaccinent ou pas… partant du principe noble que « ta prochaine tu ne jugeras point ».

Même si ça part d’un bon fond, dire « chères mamans, ça ne m’intéresse pas de savoir si vous travaillez », prend à mes oreilles des accents quasi-démagogiques. Sur le fond, justement, que veut-elle dire ? Que la « guerre des mères » à laquelle on assiste parfois sur les blogs et les réseaux sociaux n’a que trop duré. Oui ! En 2012, je publiais « Le Dictionnaire déjanté de la maternité » (Michalon) où je défendais justement l’idée qu’une mère ne se range pas dans une case ou dans une « communauté » même si ce mot est à la mode. Je ne disais pas autre chose en discours d’introduction de la dernière journée de l’association et blog que j’ai fondé, Maman travaille, à la Cité internationale universitaire de Paris. Et c’est même tout le thème de mon roman « Pas plus de 4 heures de sommeil » (Stock / Livre de poche) dans lequel une mère au foyer et une future working mom s’entraident pour évoluer.

Mais cette opposition existe-t-elle encore ? En Amérique (d'où vient l'écrivaine en question) je ne sais pas, mais en France, la plupart des blogs "mères indignes" (qui ont été clairement salutaires à un moment !) n'existent plus sous cette forme, et ce n’est plus un sujet médiatique. Il semble acquis pour une majorité de personnes civilisées que chaque parent fait ses choix en fonction de ses envies, convictions, et surtout : possibilités. Récemment, une publicité s’en est même fait l’écho (voir plus bas). Pour que la pub s’en empare, c’est qu’on a bien passé le message ! D’ailleurs, l’on est toujours la mère indigne de quelqu’un…

Moi, ça m’intéresse de savoir si mes copines travaillent ou pas. Ce qu’elles ont choisi comme activité pour leurs enfants. Comment elles partagent les tâches ménagères. S’intéresser aux autres ne veut pas forcément dire juger les autres.

Le pire ennemi des jeunes parents, c’est la solitude face à des problèmes existentiels. Le repli sur soi. Si on ne pose plus aucune question aux autres parents de peur qu’ils pensent qu’on les juge ou qu’on s’apprête à leur imposer une façon de voir, à quoi cela mènera ?

 (suite)

Grosse angoisse ce matin au moment de m'habiller et d'habiller mes filles.

Avec une mini jupe il est évident que nous serons des salopes. (il y a 2 semaines un vieux mec lui-même vêtu en ce qu'il est convenu d'appeler "un religieux" a fait une remarque sur ma nièce DE 3 ANS portant une petite robe marinière Petit Bateau visiblement trop provocante à son goût - on se demande de quel côté est la perversion...)

Avec une jupe courte, il est bien évident que nous porterons sur nous un "appel au viol" comme l'ont dénoncé plusieurs élus français... et comme c'est interdit dans quelques pays.

Alors que ma fille de 8 ans réclame depuis 2 ans son propre téléphone portable (et que ma réponse oscille entre un NON et un grand éclat de rire démoniaque) il m'arrive de peiner pour expliquer que nous, adultes ayant grandi dans une époque située quelque part entre la Rome antique et le Moyen-Âge post-Westeros, vivions très bien sans Internet. 

Ces trucs qu'on faisait avant Internet et qu'on ne peut pas expliquer à nos enfants. (Oui cette phrase est beaucoup trop longue).

1/ Filer le numéro d'un pote dans la case "références professionnelles"

Je ne sais pas si mes ami-es et moi sommes des graines de mafieux ou si tout le monde faisait ça, mais les employeurs de jobs d'étudiants avaient cette manie de demander des références. Des références, mec. J'ai 19 ans, je suis en 1ère année de quelque chose, je n'ai aucune "référence". Donc, dans la case "référence professionnelle - manager à contacter", nous mettions nos ami-es et leurs numéros de téléphones. Pour plus de professionnalisme, mention spéciale à ma copine Laetitia qui, quand elle était standardiste, a été manager RH, directrice financière, et aussi directrice de casting. Ouais. A l'époque, pas de site web de l'entreprise pour vérifier l'organigramme...