Pascale Boistard, Secrétaire d'Etat aux Droits des Femmes: "Je sens un changement dans la jeune génération..."

Le réseau Maman travaille rencontre régulièrement les pouvoirs publics pour échanger autour de la question de la conciliation vie professionnelle / vie familiale, de l’équilibre des temps de vie, de l’égalité au foyer comme au travail. Ces dernières années, nous avons été reçues ou auditionnées par l’Assemblée nationale, le Parlement européen, la Mairie de Paris, le Mairie de Bordeaux, bien sûr celle du Mans, plusieurs Ministres ou Secrétaires d’Etat… Nous aimons aussi écouter leurs positions pour les partager avec les membres de Maman travaille.

 

Un an après notre interview de la Ministre Najat Vallaud Belkacem, nous avons voulu rencontrer sa successeure, Pascale Boistard, afin de mieux la connaître. Nous nous attendions à rencontrer une Ministre qui, forcément, nous convaincrait moins que Najat Vallaud Belkacem dont nous admirons la force de conviction et l’intelligence politique… Nous avons rapidement changé d’avis ! Pascale Boistard nous est apparue comme une ministre ultra concrète, pragmatique, cash. Certes, Najat Vallaud Bekacem et elle ont deux méthodes et deux styles différents, mais on sort vite de la tentation de les comparer pour apprécier la manière bien à elle de Pascale Boistard de faire avancer les sujets qu’elle défend et de créer des dynamiques autour des droits des femmes dans la vie quotidienne. Entretien, par Marlène Schiappa et Anais Lunet.

 

  Pascale boistard

 

Maman travaille : Bonjour Pascale Boistard. Vous avez été nommée Secrétaire d’Etat aux Droits des femmes. La défense des droits des femmes, est-ce que c’est une vocation pour vous, un engagement personnel, ou est-ce que vous découvrez totalement ?

 

Pascale Boistard : La responsabilité d’un Ministère lié aux Droits des femmes, c’est avant tout une question posée par mes engagements, dès le plus jeune âge. Dans mon berceau familial, les femmes m’ont appris à être libre, à avoir cette notion du respect. Être respectée, mais aussi respecter l’autre, cet équilibre nécessaire et universel...

Les hommes de ma famille y ont contribué aussi, en me faisant grandir dans un milieu où chacun est l’égal de l’autre, sans différenciation. La défense des droits des femmes, c’est en fait un fil rouge trempé dans l’origine de mon éducation. Quand je me suis engagée, ça a fait partie de mes premiers combats politiques forts.

 

Pascale Boistard: "J'ai réalisé que j'étais féministe quand je suis sortie des zones égalitaires !" 

 

Maman travaille : Alors vous diriez que vous êtes féministe ?

 

Pascale Boistard : J’assume le fait d’être féministe. Mais je le suis devenue par la suite, en sortant de mon cocon familial. Quand on grandit dans une famille où l’on est dans un égalitaire, indépendantiste, libertaire… c’est presque un choc de découvrir que le monde n’est pas comme ça ! On se détermine par rapport au féminisme dès que l’on sort des zones égalitaires. Ca fait partie de mes premières révoltes d’ado, ce constat des inégalités entre filles et garçons !

 

 

Et vous vous situez dans un courant féministe en particulier ?

 

Pascale Boistard : Je m’intéresse aux différents courants ; je suis à l’écoute, les différentes approches sont intéressantes mais je ne m’inscris pas spécifiquement dans un courant. J’ai pris un engagement syndical très jeune, j’étais représentante syndicale des surveillants d’externat (ça n’existe plus, maintenant !) C’était intrinsèque, cette lutte pour l’égalité. Puis j’ai adhéré au parti socialiste ; je ne m’occupais pas spécifiquement de ces questions mais l’égalité hommes/femmes fait partie de l’identité du parti socialiste, quel que soit le thème sur lequel on travaille, d’ailleurs…

 

 

La loi égalité de Najat Vallaud-Belkacem a été votée. Quel sera votre grand projet, à vous, dans cette nouvelle phase du Ministère des Droits des Femmes ?

 

Pascale Boistard : Le grand défi des droits des femmes, c’est qu’il faut amener tous les Ministères à intégrer cette question. Najat Vallaud-Belkacem a fait un énorme travail pour qu’on y arrive. La transversalité des droits des femmes, ça signifie concrètement que je suis obligée de travailler avec tous les Ministères et qu’ils doivent s’intégrer dans cette logique.

 

Concernant la loi, je l’ai votée en tant que députée de la Somme, quand elle est passée à l’Assemblée nationale. La mission qui est la mienne, c’est la mise en œuvre de cette loi. Importante non seulement par son contenu, mais aussi par le nombre de décisions à prendre, dans la continuité. Au-delà de la loi, qui nous permet d’avoir un socle, on reste dans un dialogue, une pédagogie permanente sur ce qu’est l’égalité et comment la mettre en oeuvre. Sur le plan professionnel par exemple, la loi nous permet d’avoir un cadre donné et de décliner des politiques d’égalité.

 

Ce sont des sujets que je ne porte pas seule : d’autres Ministres portent ce sujet.

 

 

Lesquels ? Sans langue de bois, est-ce qu’il y a des ministres macho / misogynes ou qui se moquent du sujet ?

 

Pascale Boistard : Avec les autres ministres, pour le moment, j’ai plutôt une écoute attentive. Emmanuel Macron, Alain Vidalis, Bernard Cazeneuve, Christiane Taubira… sont parmi ceux avec qui je travaille sur ces questions. On part de choses précises, je m’inscris dans le quotidien, le concret, des choses simples à réaliser ; qui ne coutent pas cher mais qui peuvent changer le quotidien. Il est important d’apporter des réponses concrètes, nous allons par exemple mener un travail sur le sexisme dans les transports en commun : un groupe de travail va être créé, impliquant plusieurs ministères.

 

 

Anais Lunet, déléguée générale de Maman travaille
Anais Lunet, déléguée générale de Maman travaille

Un sujet intéresse particulièrement nos membres : les changements autour du congé parental restent assez flou, les gens ne savent pas bien ce qui a été voté ou pas, et comment cette nouvelle forme de congé parental va s’organiser… Pourriez-vous nous éclairer ?

 

Pascale Boistard : Ce qui résulte de ce changement, c’est que l’on conserve 24 mois de congé parental ; dont 12 mois pour les pères. On veut leur donner la possibilité de pouvoir s’investir plus ; et donner aux femmes la possibilité d’avoir les moyens de retrouver aussi un emploi si elles le souhaitent. C’est là-dessus que nous allons porter l’accent. Au-delà, cette possibilité de participer plus à un temps d’éducation pour les enfants ; des outils de conciliation vie pro / vie perso.

 

 

Et comment va se concrétiser l’accompagnement des femmes en congé parental qui veulent retravailler ? Parce que c’est une difficulté de plus, pour elles…

 

On va resigner avec Pôle Emploi une convention relative à l’insertion des femmes sur le marché du travail avec un accompagnement spécifique des femmes qui n’ont pas de formation ; qui leur permette d’être indépendante. Quand vous sortez du monde du travail, c’est difficile d’y re-rentrer ! Il y a des femmes qui veulent créer leur entreprise, pour cela on a des dispositifs, le mentoring, des moyens d’informations, d’accompagnement, de réseaux financiers… avec par exemple 11% de femmes en plus sur le fond de garantie à l’initiative des femmes ; via les conventions Pôle Emploi. Nous allons aussi défendre les modes de garde, qui permettent aux femmes de retravailer après leur congé parental. Mais le frein le plus fort dans ces cas-là, c’est vraiment de sortir du marché du travail ; finalement après un congé parental, c’est comme lorsqu’on cherche un premier emploi : les femmes repartent à zéro.

 

 

Marlene Schiappa, fondatrice de Maman travaille
Marlene Schiappa, fondatrice de Maman travaille


Un récent classement a montré que la France avait fait un bond et était désormais très bien placé mondialement, sur la question des droits des femmes ! Comment vous l’expliquez ? Est-ce que vous vous êtes donné un objectif sur ce sujet pour le prochain classement ?

 

C’est le fruit du travail du Président de la république, du Premier Ministre, et de Najat Vallaud Belkacem, bien sûr. On a gagné 29 places. C’est énorme. La France est 1ère sur la santé, 1ère sur l’éducation, 4ème dans la représentation des femmes en politiques… Nous avons un gouvernement paritaire, ce n’est pas le cas partout !

 

Le point qui reste à corriger, c’est l’égalité salariale. La moyenne de 24,5% d’écart est due au temps partiel subit. La non mixité des métiers contribue aussi à creuser cet écart ; et ça fait partie de la loi du 4 aout qui a pour objectif de gommer et rattraper ce retard. Voilà notre gros point d’amélioration. Les femmes gagnent moins que les hommes en moyenne, et elles subissent une injustice terrible avec la Women Tax, la taxe rose, marketing, qui fait que les produits destinés aux femmes sont souvent plus chers que les mêmes destinés aux hommes. Je me base sur un principe simple : à prix égal ou service égal, on doit avoir un service égal. L’Etat dispose de services faits pour vérifier cela : la direction générale de la concurrence, la répression des fraudes : ils vont pratiquer un relevé des prix. Et au vu de ce relevé objectif, nous engagerons un dialogue.

 

 

Vous évoquez la taxe rose ; un autre sujet fait beaucoup parler : le harcèlement de rue. Avez-vous prévu des actions sur cette question qui touche à la sécurité quotidienne des femmes ?

 

Le harcèlement de rue, c’est une question d’éducation. La question, c’est comment on permet dans tous les lieux de sports, activités, loisirs… que les femmes soient respectées, comment on restaure aussi ce respect ? On a un projet avec Myriam El Khomri (ndlr : Secrétaire d’Etat à la politique de la Ville) ce sont les marches exploratoires : 11 villes pilotes, avec un collectif, vont mener des rencontres en marchant le soir pour faire reculer le sentiment réel ou supposé d’insécurité. Les aménagements urbains seront corrigés en fonction de ce qui y sera relevé comme contribuant à l’insécurité des femmes. L’espace public doit permettre à tout le monde de s’investir : une dalle qui résonne quand on marche par exemple contribue à renforcer le sentiment d’insécurité des femmes, qu’elles ne seraient pas « à leur place » dans l’espace public. Tout le monde doit se sentir investi d’une forme de « on prend soin les uns des autres », l’égalité doit concerner tout le monde, aussi je travaille là-dessus notamment avec Alain Vidalis, ministre des transports. Plus généralement nous associons dans la lutte contre les stéréotypes le CSA, le milieu universitaire…

 

Pascale Boistard: "Les conseillers généraux peuvent décider que ce n'est pas une priorité pour eux de financer les droits des femmes..."

 

Notre association Maman travaille n’a pas de subvention, nous n’en demandons pas et nous n’en avons pas besoin. Mais beaucoup d’associations qui ont par essence besoin de fonds, pour leurs structure, leurs salariés, leurs permanences… se trouvent en difficultés avec le recul des dotations de l’Etat. Certaines sont menacées de fermetures. Qu’en est-il, au niveau budgétaire ?

 

Sur le recul des dotations de l’Etat, les sujets que vous évoquez relèvent des collectivités : c’est la prérogative d’un Conseil général de financer la lutte contre les violences faites aux femmes. C’est de leur prérogative de financer les centres de contraception ou d’IVG, aussi… Après, ce sont des décisions politiques, des choix. Les conseillers généraux élus peuvent décider que ce n’est pas une priorité pour eux de financer les droits des femmes.

 

Les collectivités ont des contraintes, mais pour certains, ils considèrent les droits des femmes comme quelque chose d’accessoire. En ce qui concerne mon budget, il est resté à l’identique pour 2015. Le gouvernement pour 2015 maintient ses crédits, qui n’ont fait qu’augmenter sur les droits des femmes.

 

 

Qu’en est-il des ABCD de l’égalité ?

 

On a privilégié la formation des enseignants sur l’égalité filles-garçons, vous savez qu’il y avait sous Sarkozy une interruption de la formation des enseignants. Nous la rétablissons, car ce sont eux les premiers à transmettre ce savoir. Nous avons aussi une grande vigilance dans la vérification des manuels scolaires, nous ne voulons pas que les stéréotypes y soient représentés, mais ce sont des collèges qui se réunissent pour en définir  le contenu pédagogique. Et après, il y a la liberté des enseignants…

 

 

Dans le hall du Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes, nous avons vu une super affiche sur l’égalité et le partage des tâches ménagères. C’est une question dont vous allez vous emparer ? Ou est-ce que vous faites partie des gens qui considèrent que c’est l’intimité de chacun ?

 

Il y a un gros travail d’éducation, de mise en situation, pour qu’on puisse lutter contre les stéréotypes : dès qu’on représente une femme avec un fer à la main, un balais à la main… on perpétue ces stéréotypes, qu’on devrait plutôt interroger. Parce que ce qu’on reproduit contribue à l’imaginaire collectif.

Je sens un changement positif que je voudrais souligner: les femmes et les hommes, dans la jeune génération ont tendance à aller contre la facilité. Il peut y avoir des campagnes avec de l’humour, grinçant… qui montrent du doigt sans forcément accuser et réussissent, ensemble, à faire passer des messages pour l’égalité.

 

Merci à l'équipe de Pascale Boistard et à elle-même pour cet entretien !

Merci à vous de nous avoir envoyé vos pistes de questions.

 

 Sur twitter: @Pascaleboistard 

@Maman_Travaille

 

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Pourquoi Maman travaille et pas "mes deux parents quel que soit leur genre ou beaux parents exercent une activité professionnelle, rémunérée ou non, à plein temps ou non, ou cherchent à en exercer une ?"

Régulièrement, la question "pourquoi Maman travaille ?" se pose.

Enfin plus exactement, elle se pose lors des "pics" de nouvelles visites ou de nouveaux membres de Maman travaille qui ne connaissent pas nos actions. J'en avais fait le thème de mon discours d'ouverture de la Journée Maman travaille de 2013. Alors un petit rappel me semble intéressant...

Maman travaille a été créé en 2007-2008. A l'époque il n'existait aucune charte de la parentalité en entreprise, les RSE ne s'intéressaient que très peu au sujet. Certains médias ne voulaient pas entendre parler de conciliation vie pro / vie familiale. Elle était encore beaucoup perçue via le prisme féminin. Alors oui affirmer "Maman travaille" et une identité de femmes enceintes ou jeunes mères était un positionnement clair.

Maman travaille a dès sa création milité pour l'égalité parentale. On m'a d'ailleurs reproché d'avoir co signé avec des élues et psychologues une tribune dans Libération en faveur de la garde alternée ou partagée comme règle de base en cas de séparation.

Dans les 10 propositions que nous avons édictées et portons depuis 7 ans dans les entreprises et dans les institutions, on retrouve en n°1 l'allongement et le meilleur paiement du congé paternité. Nous militons pour que les pères puissent prendre en paix les journées enfants malades comme le Code du Travail le prévoit et comme peu d'entre eux le font, parce qu'ils sont victimes du présentéisme et de ces "normes masculines du pouvoir" édictées par Catalyst auxquelles nous faisons souvent référence.

En 2009, nous avons d'ailleurs lancé "Papa travaille" avec quelques amis et mes associés de l'époque. Ca n'a pas pris. Les pères qui contribuaient avaient envie de parler de finances, de technologies, de ressources humaines et de gestion de carrière, très peu d'éducation des enfants. Peut-être n'avons nous pas rencontré les bons, mais notre partenaire de diffusion MSN Finances nous avait pourtant accordé une large audience. Peu de pères présents aussi, aux rendez-vous.

En 2012, nous avons organisé une Journée Maman travaille et l'une des conférences était consacrée au "dégenrage" des politiques de parentalité au travail. Nous avons fait en sorte de mettre les pères sur le devant de la scène.

En 2013 nous avons intitulé une de nos conférences "Maman travaille, papa pouponne ?.." Parmi les intervenants, le vice président du syndicat des sages-femmes, un DRH, un père au foyer... des sociologues spécialistes des "couples à double carrière", comme on les appelle.

La semaine dernière, nous étions au Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes et avons demandé à la Ministre et à son équipe ce qui était prévu en direction des pères.

Voilà pour les actions militantes.

Maintenant, soyons très claires: la problématique de la conciliation vie pro / vie familiale est partagée.

Mais faire comme si les pères renocntraient exactement les mêmes difficultés que les mères, ce serait mentir.

 

Maman travaille parce que c'est la mère qui est considérée comme un "agent à risque" et donc, pas toujours recrutée.

Maman travaille parce que c'est dans 65% des familles la mère qui gère seule les questions liées à la vie scolaire (source étude Maman travaille)

Maman travaille parce que les femmes gèrent 80% des tâches ménagères (source Laboratoire de l'égalité)

Maman travaille parce que les mères dorment 2h30 de moins que les pères et que 63% des mères qui travaillent se déclarent épuisées.

Maman travaille parce que ce sont les mères qui reviennent au travail avec des cicatrices d'épisiotomies ou de césariennes, et que oui, ça induit des changements et des problèmes, dans certains cas.

Maman travaille parce que c'est la mère qui accouche.

Maman travaille parce que la mère est pénalisée financièrement et touche en moyenne 13% de moins que le père (source INED)

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12 moments que tout "Maman travaille" a déjà vécu

Être nombreuses à rencontrer les mêmes problèmes permet de réaliser que la conciliation vie professionnelle / vie familiale est un problème de société, et non une question individuelle. En clair, si vous n'y arrivez pas, ce n'est pas que vous êtes défaillant/e, c'est que le monde du travail est encore trop peu adapté aux parents. Et lors des rencontres du réseau « Maman travaille » on partage souvent les mêmes expériences... A noter, elles sont aussi valables pour les pères !

1. Vous avez souvent des « conflit agenda » sur Outlook ou dans votre agenda papier, entre « réunion de parents » et « séminaire annuel » ; ou « kermesse » et « entretien d'évaluation »...

2. Il ne faut jamais plonger la main dans votre sac à l'aveugle. Vous ne le faites plus, depuis ce moment où vous cherchiez un dossier très important dans votre sacoche ou cartable, et que vous en avez sorti un doudou, une couche de secours, un BN entamé et un Candy'Up à la fraise (vide). (Enfin, c'est ce que vous pensiez jusqu'à ce qu'il coule dans votre sac)

3. Vous vous félicitez quand vous arrivez à l'heure au bureau le matin.Parce qu'avant, vous avez géré deux caprices, un refus de mettre le manteau, un oubli de sac de piscine, un retour à la maison pour chercher le pique-nique de la sortie piscine, un « j'ai fait tomber mon doudouuuu » au milieu de la route.

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Livres: 5 nouveautés qui vont vous parler... et une à débattre ?

Vous faites le pont ? Au contraire, vous allez vous retrouver seul/e au bureau, dans les transports ? Bref, tous les prétextes sont bons pour lire. Voici un roman, un guide psycho, un programme de naissance, et deux livres rigolos / féminins. Si vous en avez lu certains, partagez vos coups de coeurs !

 

Je dis enfin stop à la pression, d'Audrey Akoun et Isabelle Pailleau (Eyrolles)

Stop pression

Audrey Akoun et Isabelle Pailleau se sont fait connaître avec leur best seller "Apprendre autrement grâce à la pédagogie positive", paru également chez Eyrolles. Elles y livraient leurs techniques de mind mapping, notamment. A grands renforts de schémas colorés et de pensée positive, elles expliquaient comment on pouvait accompagner l'apprentisage des enfants, des jeunes... et même des adultes. Je vous en parlais d'ailleurs dans ce très long article de blog, avec témoignages de lectrices charmées (dont pas mal de professionnelles de l'éducation) Les deux psys reviennent donc ! Au programme, un plan en 5 actes pour enfin dire STOP à la pression qui pourrit notre quotidien. Ce livre amène à remettre en question nos habitudes quotidiennes, la pression que l'on se met mais aussi... que l'on met aux autres. Le tout avec un ton légèrement décalé et rigolo, moderne, qui nous parle à toutes sans se poser en moralisatrices (et c'est plutôt rafraîchissant). A noter, Audrey Akoun et Isabelle Pailleau sont aussi co fondatrices de La Fabrique à bonheur, dans le 18ème arrondissement de Paris, dont on vous recommande les cycles de formations ou d'ateliers !

Lien Amazon: Je dis enfin stop à la pression ! 

Lien La fabrique à bonheurs

 

 

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