Seule femme en réunion ? Youpi !

Alors que certaines se désolent d'être entourée d'une assemblée de collègues mâles, d'autres adorent ça. Maman travaille est allé interroger ces travailleuses politiquement incorrectes...

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10 (vraies) bonnes raisons d'être bordélique au bureau

D'après une étude très sérieuse du professeur de management Eric Abrahamson, sortie en 2008, les travailleurs bordéliques sont meilleurs que les autres. Maman travaille vous dit pourquoi...

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1. Parce que c'est un gage de créativité. Loin de vous la rigueur d'un classement par couleur, par numéro, par dossiers: vous, vous êtes dans l'artistique, dans la création permanente, dans le flou, loin des conventions et des carcans... bref, de la graine de génie. Carrément.

2. Parce que vous ne perdez pas votre temps à ranger, contrairement à vos collègues qui passent leur vie à trier. Pendant qu'ils classent, vous vous bossez vraiment ! D'après le Professeur Abrahamson, vous gagnez 36% de temps en plus. C'est qui la plus productive, hein ? hein ?

3. Parce que ça vous rend irremplaçable ! Nul autre que vous ne saurait où est votre dossier Brother and Brother dans votre pile de documents...

4. Parce que pour la même raison, personne n'ose toucher à vos affaires en votre absence. A vous, donc, les vieilles notes de frais du boss jamais transmises, les documents compromettants et les contrats pas envoyés. Personne n'en saura jamais rien.

5. Parce que ça fait "je suis débordée". On vous adore, vous êtes multi-sollicitée, et de ce fait vous n'avez pas le temps pour le rangement. D'ailleurs, là vous ne pouvez pas rester, on vous appelle...

6. Parce qu'il vous faut un assistant. Canon de préférence. Tout de suite. Sinon, ça va rester en bordel, Madame la directrice...

7. Parce que ça sous entend que vos qualités sont ailleurs. "Ah, oui, elle est bordélique mais elle (à compléter par ce que vous faites le mieux) comme personne."

8. Parce qu'on n'a jamais vu un génie ordonné (De Vinci, Victor Hugo, Gainsbourg...)

9. Parce que comme ça, quand vous glandouillez, personne ne s'en aperçoit: il vous suffit de faire comme si vous cherchiez de vue un papier très important. Froncez les sourcils pour plus de réalisme.

10. Parce que les femmes se tapent déjà 80% des tâches ménagères à la maison, alors si en plus on doit ranger au bureau, on n'en sortira jamais. Quoi ? Cet argument est de mauvaise foi, vous trouvez ?

 

(rediff)


" Travailler avec une copine a ruiné notre amitié"

Et si vous pouviez travailler avec vos meilleures amies: ce serait le rêve, n'est-ce pas ? Ce rêve a pourtant tourné au cauchemar pour quelques femmes...

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Paola a rencontré sa meilleure amie Sarah à la fac. La première travaillait dans une grande agence de pub tandis que la deuxième était toujours au chômage avec un enfant à charge. "Naturellement, j'ai fait passé son CV à la DRH, et elle a été prise ! Je me réjouissais pour elle et j'étais super contente de travailler avec elle, surtout que j'avais du mal à me faire des copines ici au bureau, j'étais un peu à l'écart..." 


Première déconvenue: Sarah, moins qualifiée, est embauchée avec un salaire de 200 euros de plus que Paola, qui a réussi à mieux se vendre. Mais Paola essaye d'oublier cette pointe de jalousie... "Ensuite elle a copiné avec les autres filles du bureau et souvent elles déjeunaient ensemble, et moi seule devant mon ordi" se souvient-elle. Très vite, Sarah devient la star de l'étage, elle est courtisée par les salariés masculins, va au foot avec eux, sympathise avec les standardistes en leur amenant des croissants tous les matins. Le pompon ? Un jour, Paola voit passer un mail collectif: Sarah organise une fête de collègues... mais elle ne l'a pas invitée. Sa réponse ? "Il vaut mieux séparer boulot et amitié." Paola a mis un mois pour trouver un nouveau job et... une nouvelle meilleure amie.

Sixtine, elle, a tenté la création d'entreprise avec deux amies. Un atelier de couture avec vente des créations sur le net. "Je bossais comme une damnée, jour et nuit. Elles en revanche s'arrêtaient à 16 heures, étaient off le mercredi et le week-end, et en plus voulaient se verser des salaires. En huit mois elles ont pris tout l'argent du compte de la boite pour leurs dépenses perso et n'ont rien fait. Aujourd'hui je tente de remonter une affaire, mais seule. je leur ai laissée la première et j'ai appris qu'elle avait fait faillite: comme notre relation amicale.

Constat moins tranchée pour Carole. Cette mère de trente ans monte un salon de thé à Marseille avec une amie d'enfance, Marie. Le salon fonctionne bien et très vite, les deux amies dégagent des bénéfices importants. "Mais on ne parlait plus que boulot" se souvient Carole. "On ne se voyait plus en dehors, je suis marraine de ses enfants et elle des miennes mais on ne prenait même plus de nouvelles d'eux, seul le travail comptait." S'en rendant compte, les deux copines prennent une décision courageuse: elles ferment le salon de thé, poursuivent leur carrière chacune de leur côté et tentent de sauver leur amitié.

Aujourd'hui, Carole attend un troisième enfant. Elle va proposer à Marie d'en être à nouveau la marraine.

 

(rediff)


Maman et entrepreneuse: les conseils des pros

Une tendance lourde ou une simple mode, en tout cas, les mères entrepreneuses sont de plus en plus nombreuses. Alors, véritable situation sociale ou miroir aux alouettes ? L'équipe du blog Maman travaille a compilé pour vous ses meilleurs conseils.

L'entreprise, qui mieux qu'une entrepreneuse, mère de deux garçons, pour en parler ? Dans "Entreprendre, un peu, beaucoup, passionnément" Sandra La Grand, la CEO de Canal CE raconte sans tabou son parcours d'entrepreneuse, mis en perspective par les conseils de sa coach.

Autre livre incontournable, celui de Valérie Froger: "Mompreneurs, ma boîte et mes enfants d'abord !" paru l'an dernier. La journaliste, spécialiste de l'entreprise, y a rencontré des mompreneurs (dont Marlène de Maman travaille) et dresse leur portrait. En outre, elle délivre de nombreux conseils pratiques sur le sujet.

Mais le "momprenariat" véhicule aussi ses clichés, comme celui du riche mari finançant la passion de son épouse apprentie marchande... Souvent méprisée par les banques, la mère entrepreneuse est aussi parfois délaissée au plus haut sommet de l'Etat, ce qui nous avait valu cette micro liste d'entrepreneuses, dressée en réaction à l'oubli de celles-ci.

Mathilde Le Rouzic nous livrait ainsi son analyse: "Les femmes qui entreprennent sont obligées de composer avec le modèle maternel", nous disait-elle. Une analyse partagée par Céline Fénié, la présidente de l'Association des Mompreneurs française, et remise en question par Françoise, qui nous avait écrit pour nous mettre en garde: super mamans, méfiance !