Femmes battues, pourquoi elles restent vivre avec un mari violent.

Ainsi s'acheva presque la Journée dédiée aux violences faites aux femmes. Des chiffres effrayants, des femmes qui meurent, et des mantras:

 

Partez après le premier coup

Fuyez

Ne restez pas pour vos enfants, partez pour vos enfants

 

Et après le discours médiatiques, dans ma tête, tournent les phrases de mes amies.

 

M., ex collègue, qui me montrait ses bleus sur les bras le mardi et m'invitait à dîner chez elle et son compagnon le vendredi. "Tu vas voir il est sympa quand il ne fait pas de crise."

B., militante féministe très connue, qui défile sur les plateaux TV en exigeant le partage des tâches ménagères, et qui m'appelle parfois en pleurant parce qu'"il" a recommencé.

C., qui ne peut pas partir parce qu'elle ne travaille pas, ne gagne pas d'argent, n'a nulle part où aller.

N., qui me dit que sa propre famille trouve ça normal et qu'ils l'ont prévenue: ils témoigneront contre elle si elle demande le divorce.

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L'instinct maternel n'existe pas. Mais...

L'instinct maternel n'existe pas. C'est une construction sociale. Une pression mise sur les femmes pour qu'elles s'occupent de leurs enfants, elles, et pas les autres.

Théoriquement, froidemment, intelligemment, j'en suis convaincue. Intimement persuadée.

Si l'instinct maternel existait, il n'y aurait pas Typhaine, Fiona, Marina, et toute cette liste d'enfants tués par leur mère, ou dont leur mère dissimule la mort; ces enfants vendus, troqués, violés, violentés, avec parfois leur complicité. Ces bébés congelés.

Et puis il y a toute cette cohorte de "mauvaises mères qui travaillent", celles qui "préfèrent confier leurs enfants à des inconnues" et qui se font encore, en 2013, pourrir subtilement sur les réseaux sociaux, nous, quoi.

Non, l'instinct maternel n'existe pas, j'ai lu L'Amour en plus de Badinter, je participe anime ou organise des conférences sur la maternité ou l'égalité hommes/femmes, je le sais que l'instinct maternel n'existe pas.

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Barbara Pompili, coprésidente du groupe EELV à l'Assemblée nationale: "Les femmes sont enfermées dans des clichés !"

Maman travaille interviewe Barbara Pompili, co Présidente du groupe Europe Ecologie Les Verts à l'Assemblée... et mère active !

Barbara pompili

Barbara Pompili, Députée de la Somme Europe Ecologie Les Verts (EELV) et co présidente du groupe EELV à l'Assemblée nationale, est intervenue à la Journée Maman travaille de juin dernier. Son allocution a été très applaudie: elle a évoqué sans langue de bois les difficultés d'être une femme en politique dans tous les partis, et la difficile conciliation vie professionnelle / vie familiale.

Elle a partagé ses propres expériences de mère avec une petite fille en garde alternée deux soirs par semaine, mais aussi de femme politique, engagée, et de la difficulté de tout concilier quand on décide de s'investir en politique... Interview par notre journaliste Sandra Franrenet.

 

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Moment d'un couple de Nelly Alard: on a lu le roman Prix Interallié sur Aurélie Filippetti

Etrangement, aucune critique littéraire officielle ne semble le mentionner ? Pourtant il apparaît clairement que le roman Moment d'un couple de Nelly Alard pourrait être la réponse en littérature à un autre roman: "Un homme dans la poche" de la ministre de la Communication et de la Culture, Aurélie Filippetti. Des romans à clés, comme on dit.

 

Moment d'un couple nelly alard aurélie filippetti un homme dans la poche

Revenons donc à la base: Un homme dans la poche. Ce roman écrit par Aurélie Filippetti raconte l'histoire d'une femme (elle) amoureuse d'un homme (le mari de Nelly Alard). L'histoire de leur relation adultère, d'une passion.

Ce roman incroyablement bien écrit, court, sans vraiment aucun fil conducteur, décrit les affres d'une histoire de désir qui dévore ses deux acteurs. Lui, marié et père de famille, elle mère célibataire. Tout au long de l'histoire Un homme dans la poche, Aurélie Filippetti fait le parallèle entre son histoire d'amour et l'histoire de la lutte des classes. Elle qui avait parlé de sa famille ouvrière et communiste dans "Les derniers jours de la classe ouvrière", son premier roman, la voilà qui explique par ce prisme l'amour impossible qu'elle ne cesse de porter à cet homme, même des années après.

Et d'expliquer que si un homme tombe dans la poche de soude, à l'usine, on doit lui appuyer sur la tête pour qu'il meurre plus vite. C'est avec cette image qu'Aurélie Filipetti grandit et qu'elle s'amourache d'hommes pas toujours disponibles, lit-on dans le roman, qui est connu pour proposer deux ou trois scènes "crues" (enfin crues, tout est relatif, mais il faut bien ricaner dans les salons.)

Elle, mère célibataire qui ne trouve pas de travail, peine à trouver sa dignité.

Dans "Un homme dans la poche", nous avons "moi" l'héroïne, "lui, mon amour", l'amant, et "elle", la femme; et même une troisième "elle", l'ex de "mon amour".

Chez Nelly Alard, nous avons Victoire (Aurélie) Juliette (Nelly) et Olivier ("son amour").

Des années après, donc, Moment d'un couple. Nelly Alard, scénariste, "commédienne sans rôle majeur" comme elle se présente elle-même (un troisième rôle dans Joséphine Ange gardien) et déjà auteure du Crieur de nuit, roman très remarqué, s'installe à son clavier. Peu après qu'Aurélie Filippetti soit passée du grade d'élue locale ou de députée à celui de Ministre de la République qui passe tous les jours ou presque dans les médias...

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