Jean-Jé, 33 ans, informaticien et papa de Juan, 2 ans 1/2, nous confie son sentiment d'infériorité face à sa femme "supernana" et nous raconte comment ce problème, influent sur sa libido, a failli ruiner son couple...

Après la naissance de notre fils Juan, Nuria, ma femme, a vraiment bien récupéré. Le lendemain, elle était déjà debout, elle l'allaitait, et elle tirait en plus son lait pour dépanner sa soeur qui a accouché en même temps qu'elle et avait des difficultés. Un mois après, elle avait retrouvé sa silhouette, et elle s'est remise au boulot: Elle est traductrice et ça se passait mal avec son patron, elle a donc démarché des clients, a claqué la porte et s'est mise à son compte. On a déménagé dans la foulée, mais impossible pour moi de poser une semaine de congé juste après le congé paternité ! Elle a donc géré toute seule. Petit à petit, elle a fait de plus en plus de choses: Elle gérait le bébé, quand j'arrivais, elle avait bouclé un dossier, passé la journée au téléphone avec un ministre étranger pour des traductions, s'était occupée du bébé, avait tout rangé, le sol brillait. Plus le temps passait, plus elle assurait, plus elle créait des liens avec le bébé, plus elle gagnait d'argent, plus tout le monde l'admirait. Et plus ma libido baissait.