Isabelle Duvert est une working maman parisienne qui raconte ses tribulations sous le pseudonyme de E-Zabel. Cette chef de projet et rédactrice free lance, nous dit tout haut ce que les employeurs pensent tout bas.

Qui a dit les deux ? Attention au fond là-bas, je vous vois !

C’est sérieux ce sujet. Une étude, parue courant janvier dévoile que seulement 25% des entreprises françaises qui comptent embaucher en 2011, souhaitent engager des mamans. C’est encore moins qu’en 2010, où elles étaient 33%.

Ça promet hein !?

Attendez, j’ai mieux : les raisons…

Emmanuelle Putaux, mère active, nous raconte comment elle jongle entre féminisme et envie de galanterie, entre la maternelle de la grande et Bernard Tapie...

Comment vous appelez-vous ? Emmanuelle Putaux

Quel est votre métier ? Je suis conseil et formatrice pour créateurs d’entreprise et entrepreneurs.

Où travaillez-vous ? Chez moi, dans les Yvelines.

Combien d'enfants avez-vous, "qui va les garder" comme dirait Laurent Fabius ? J’ai 2 enfants, 2 et 4 ans. Maternelle en septembre pour la petite dernière, un SMIC en moins à payer à la nounou chaque mois ! Youpi !

Devenir mère a changé ma vision du travail. Depuis, je... RE-LA-TI-VISE ! Est-ce que ce contrat perdu ou ce client mécontent méritent que je m’angoisse à m’en tordre les boyaux, à en pleurer parfois ? NON ! Il y a tellement plus important dans la vie.

2ème épisode de notre semaine spéciale "Familles Recomposées", par Elodie Cingal, psychothérapeute.

1. 1.    Qui doit nommer le beau-parent ?

C’est l’enfant qui un jour nommera cette personne de beau-parent. Je me souviens de cette patiente, belle-mère de deux enfants de 4 et 2 ans. Elle ne savait pas comment prendre sa place, et d’ailleurs elle me demandait qu’elle était sa place. Le rôle, la fonction de beau-parent ne sont pas dessinés, délimités. Il n’existe pas de définition. On fait ce que l’on peut !! C’est la recomposition qui donne les règles. Un jour, la petite de 4 ans lui dit « t’es une belle doche d’enfer !!». Ca y est ! Elle avait pris sa place. Elle n’était plus l’amoureuse mais la belle-mère. L’enfant, un jour, dira à ses copains, à ses voisins, à sa famille, ma belle-mère, mon beau-père… C’est qu’il sait (pas forcément consciemment) que l’autre est intégré en tant que beau-parent.

                   

Travailler de chez soi, c’est déjà pas facile, même si, comme tous les potes te le répètent, t’as pas le droit de te plaindre vu que tu prends pas le RER matin et soir. Alors avec un enfant dans les pattes, le bonheur est démultiplié.

Pendant ma grossesse, un « on » bienveillant (et à qui je filerais bien un coup de pelle) m’a dit que travailler avec un bébé, c’était simple : ça dort tout le temps ces petites choses, et pendant leurs rares minutes d’éveil, ça fait gentiment des bulles au fond du transat ou des sourires sur le tapis d’éveil. Et moi, toute nullipare que j’étais, encore innocente et naïve, je me suis empressée d’y croire. Comme j’étais mignonne, tiens.